Pour ce coup de main à la ferme, nous serons 6 (+ 1) AMAPien/nes pour venir prêter main forte aux travaux des champs.
Anna, Jeanne et Sabine de notre AMAP puis Nathalie, Marielle et Jean-François et leur fils Yohann de l’AMAP Consom’Solidaires (Paris 13ème) étaient présents. Valentin assurait le coup de main le matin suivi de Paul l’après-midi.
Départ train à 8h16 de Gare de Lyon et, pour la majorité d’entre nous, le transport s’est effectué en train + vélo depuis la gare de Nemours. A celles et eux qui participeront à un coup de main dans le futur, c’est une bonne option, pas trop longue (11km aller/retour) qui permet de se réveiller complètement après 1 bonne heure de train matinal et de faire des étirements au retour du travail aux champs (le retour est plutôt en descente 😉)
Comme il se doit, l’arrivée se fait autour de viennoiseries et de café qui permet de faire un point sur les nouvelles de la ferme.
En particulier nous avons appris que la semaine précédente le fournisseur de plants de tomates avait annulé sa venue au dernier moment, prétextant de ne pouvoir honorer sa commande. Paul s’est donc mis en quête de plants de tomates – tâche ardue – et a pu récupérer les quantités nécessaires. En mobilisant ses confrères franciliens maraîchers qui ont répondu présents, puis en sillonnant la région parisienne en long, en large et en travers afin de récupérer 1.500 plants de tomates (17 variétés différentes) en temps et heures ! Donc, ouf, nous aurons des tomates cet été ! Mais le bilan financier et carbone de cette opération n’est pas anodin, sans parler du stress pour Paul et Valentin !
Les choses sérieuses commencent avec plantation des plants de courgettes dans une terre un peu dure (Valentin n’avait pas arrosé avant…et par oubli et par souci d’économie d’eau). Les plants de courgette doivent être espacés d’environ 1 mètre.
Sous les tunnels, la température monte très rapidement malgré le fait que les côtés sont restés ouverts. Quand les bâches sont fermées, la température peut monter jusqu’à 45 – 50 degrés, nous dit Valentin.
Une fois la tâche accomplie, les plants ont eu droit à un bon arrosage (mais pas nous !).
On poursuit avec l’accrochage des fils qui permettront aux plants de tomates de s’y fixer lorsqu’ils grimperont. Tâche plus moins difficile selon la taille des participants. Exercice d’étirement !
La pause déjeuner vers 13h00 est la bienvenue sous le hangar au frais où nous nous sommes régalés des denrées apportées par chacun d’entre nous. Paul arrive et nous poursuivons l’accrochage des fils pour les tomates ainsi que pour les poivrons.
Ricardo, qui travaille avec Paul depuis longtemps, nous rejoindra dans l’après-midi pour participer aux travaux.
Les cyclistes repartent peu avant 16h00 afin de ne pas rater le train pour Paris tandis que Jeanne, qui partira plus tard, peut continuer à aider – après une pause assise cela va de soi ! Jeanne a bénéficié d’un service quatre étoiles de la part de Valentin puis Paul : taxi à l’arrivée et au départ. Toutefois Jeanne a terminé avec Ricardo l’accrochage quasi final de tous les tuteurs – fils pour les 1500 plants de tomates désormais tous bien arrosés eux aussi.
Car Valentin, puis Paul et Ricardo le samedi 13 mai ont fini de planter tous les pieds de tomates à 20 cm de profondeur ! Et ça nous pouvons en causer mais surtout nous l’avons vécu.
Ça donne envie, n’est-ce pas ? Alors inscrivez pour un prochain coup de main !
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